La réponse à la demande de soins ne relevant pas de l’urgence hospitalière, demande de repenser une nouvelle organisation de la médecine de ville. Les enjeux pour notre territoire sont au centre des politiques publiques, des organisations territoriales et des actions des médecins libéraux notamment à travers la mise en œuvre expérimentale du Service d’Accès aux Soins – SAS 31 – lancée le 31 mai 2021 en Haute-Garonne. Les CPTS sont force de proposition pour adapter leur organisation à leur territoire et s’articuler avec les organes de régulation.
Qu’est-ce que le SAS ?
Le service d’accès aux soins a pour objet d’évaluer le besoin en santé de toute personne qui le sollicite, de délivrer à celle-ci les conseils adaptés et de faire assurer les soins appropriés à son état. Il assure une régulation médicale commune qui associe le service d’aide médicale urgente et une régulation de médecine ambulatoire. Il permet d’accéder à distance à un professionnel de santé pouvant fournir un conseil médical, proposer une téléconsultation, orienter selon la situation vers une consultation non programmée en ville, vers un service d’urgence ou déclencher l’intervention d’un SMUR, par exemple.
Pourquoi le SAS?
Premier objectif: désengorger les urgences, dont le nombre de passages a doublé en 20 ans (10 à 21 millions par an selon l’Assurance-Maladie) et dont 43% relèveraient d’une prise en charge en ville. 29% pourraient être adressées à un médecin généraliste sans nécessité d’un plateau technique. On sait également que les pics d’affluence se situent en journée, fin de matinée ou début d’après-midi.
Samedi 12 mars 2022 a eu lieu la 2nde réunion des Etats Généraux de la PDSA. L’objectif de cette refonte est de consolider l’existant et de proposer un modèle cohérent et fonctionnel pour répondre aux besoins des patients. Il n’est pas encore question d’en modifier l’organisation. La PDSA et le SAS sont 2 dispositifs distincts qui ont des missions différentes. Ils doivent s’harmoniser et se coordonner. De même, les CPTS doivent s’organiser et s’articuler avec cette nouvelle configuration pour la prise en charge des soins non programmés.
Pour plus d’information: Service d’Accès aux Soins