En partenariat avec la Clinique Occitanie de Muret, les professionnels de la CPTS co-construisent un parcours de soins pour améliorer les prises en charge des complications de l’IVG médicamenteuse pratiquée en ville.
Les interruptions volontaires de grossesse (IVG) sont de plus en plus pratiquées en cabinet de ville. En 2020, 222 000 IVG ont été effectuées en France, soit 4% de moins qu’en 2019. 72% de ces IVG sont médicamenteuses, qu’elles soient pratiquées en établissement ou non (DREES 2021), et la part des interventions réalisées en ville ne cesse de croître.
Selon les nouvelles recommandations, une IVG peut être réalisée jusqu’à 7 semaines d’aménorrhée en ville (et jusqu’à 9 semaines en milieu hospitalier) par un médecin ou une sage-femme ayant signé une convention avec un établissement de santé, sans difficulté majeure si la charte de bonnes pratiques inscrite dans la convention est respectée. Le taux de réussite est de 95%.
Le parcours standard sur notre territoire est maîtrisé, basé sur les recommandations de bonnes pratiques. Les risques de rupture de ce parcours se situent lors de l’apparition de complications: la patiente est orientée vers l’établissement de santé référent, où l’organisation et la prise en charge diffèrent de la médecine de ville.
La CPTS du VAL a pour mission d’améliorer la liaison ville-hôpital, de fluidifier et optimiser les parcours de soins, c’est-à-dire prévenir les points critiques afin de permettre une prise en charge de qualité et en sécurité, et, dans le cadre d’une IVG, en toute sérénité.
Pour en savoir plus: DREES, Etudes & Résultats – sept. 2021 n°1207 – “IVG: une légère baisse du taux de recours en 2020”